Évangile, méditation et prière de la semaine
"Évangéliser, c'est porter la Bonne Nouvelle dans tous les milieux de l'humanité et, par son impact, transformer du dedans, rendre neuve l'humanité elle-même."
Saint Paul VI
JE CROIS EN DIEU
Je crois en l’homme créateur de l’homme.
Je crois en la trinité humaine, Père, Mère et enfant.
Je crois en la virginité de la paternité et de la maternité authentique.
Je crois en la virginité de l’amour.
Je crois en la communion de la lumière où les personnes s’engendrent
et se reconnaissent réciproquement.
Je crois à la valeur infinie du corps humain et à son éternité.
Je crois que Dieu est la Vie et le secret du corps comme il se révèle en lui.
Je crois que Dieu se fait corps autant qu’il se fait homme.
Je crois que le corps ne devient lui-même qu’en déployant sa dimension mystique qui le personnifie et qui échappe à toute possession,
Je crois que l’amour est un sacrement qu’il faut recevoir à genoux.
Dieu est donc bien le dieu des corps, comme nos corps sont appelés à devenir le corps de Dieu pour donner les larmes à sa douleur et plus encore nous rendre sensible :
le sourire de son amour.
Abbé Maurice Zundel
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La Sagesse est avec Dieu dès le commencement (Pr 8, 22-31)
Écoutez ce que déclare la Sagesse* : « Le Seigneur m'a faite pour lui au commencement de son action, avant ses œuvres les plus anciennes.
Avant les siècles j'ai été fondée, dès le commencement, avant l'apparition de la terre.
Quand les abîmes n'existaient pas encore, qu'il n'y avait pas encore les sources jaillissantes, je fus enfantée.
Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée.
Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs, ni l'argile primitive du monde,
lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là. Lorsqu'il traçait l'horizon à la surface de l'abîme,
chargeait de puissance les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l'abîme,
lorsqu'il imposait à la mer ses limites, pour que les eaux n'en franchissent pas les rivages, lorsqu'il établissait les fondements de la terre, j'étais à ses côtés comme un maître d'œuvre. J'y trouvais mes délices jour après jour, jouant devant lui à tout instant, jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. »
* La sagesse désigne le savoir et la vertu d'un être. Elle caractérise celui qui est en accord avec lui-même et avec les autres, avec son corps et ses passions (vertus de tempérance, de modération et de justice), qui a cultivé ses facultés mentales, tout en accordant ses actes à ses paroles
Le 15 juin 2025 - Sainte Trinité - Année C
« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. »
Jean 16,12-15
12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
13 Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
14 Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
15 Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
- Acclamons la Parole de Dieu
Fête de la Trinité : un seul Dieu, communion d’amour
Que fêtent les chrétiens le jour de la Sainte Trinité ?
Nous célébrons le mystère de Dieu, qui est communion des trois personnes : Père, Fils et Esprit-Saint.
Nous fêtons l’unicité de notre Dieu qui en même temps n’est pas solitaire mais communion, circulation d’amour.
La préface de la messe de la Sainte Trinité le dit avec un vocabulaire très précis : “Vraiment, il est juste et bon de Te rendre gloire (…). Avec ton Fils unique et le Saint-Esprit, Tu es un seul Dieu, Tu es un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l’unité de leur nature (…).”
Nous rappelons notre foi en un seul Dieu, une seule substance en trois personnes, c’est la foi de Nicée (325).
La fête de la Trinité tout comme celle du Saint-Sacrement est une fête de dogme. Alors que les fêtes de l’Église universelle célèbrent l’unique Mystère du Seigneur, qui se développe, se diffracte en différents mystères, autour des deux foyers de l’année liturgique : celui de la mort et de la résurrection du Christ à Pâques ou celui de sa nativité à Noël.
C’est au Moyen-âge qu’on ajoute des fêtes de dogme à l’année liturgique. C’est-à-dire que leur contenu n’est pas directement lié aux mystères du Seigneur Dieu en Jésus-Christ, mais fonctionnent à partir de définitions doctrinales : le dogme trinitaire pour la fête de la Trinité, le dogme de la présence réelle pour celle du Saint-Sacrement.
La fête de la Trinité semble trouver son origine dans le contexte théologique et spirituel de l’Angleterre médiévale. Elle s’est entendue à toute l’Église universelle et a été élevée au rang de solennité au début du XXe siècle.
Église catholique en France
Esprit de sainteté
Esprit de Sainteté, Viens combler nos cœurs ;
Tout au fond de nos vies,
Réveille ta puissance.
Esprit de Sainteté,
Viens combler nos cœurs ;
Chaque jour, fais de nous
Des témoins du Seigneur.
Tu es la lumière
Qui vient nous éclairer,
Le libérateur Qui vient nous délivrer ;
Le consolateur, Esprit de Vérité,
En toi l’espérance Solm Dom Et la fidélité.