Évangile, méditation et prière de la semaine
"Évangéliser, c'est porter la Bonne Nouvelle dans tous les milieux de l'humanité et, par son impact, transformer du dedans, rendre neuve l'humanité elle-même."
Saint Paul VI
JE CROIS EN DIEU
Je crois en l’homme créateur de l’homme.
Je crois en la trinité humaine, Père, Mère et enfant.
Je crois en la virginité de la paternité et de la maternité authentique.
Je crois en la virginité de l’amour.
Je crois en la communion de la lumière où les personnes s’engendrent
et se reconnaissent réciproquement.
Je crois à la valeur infinie du corps humain et à son éternité.
Je crois que Dieu est la Vie et le secret du corps comme il se révèle en lui.
Je crois que Dieu se fait corps autant qu’il se fait homme.
Je crois que le corps ne devient lui-même qu’en déployant sa dimension mystique qui le personnifie et qui échappe à toute possession,
Je crois que l’amour est un sacrement qu’il faut recevoir à genoux.
Dieu est donc bien le dieu des corps, comme nos corps sont appelés à devenir le corps de Dieu pour donner les larmes à sa douleur et plus encore nous rendre sensible :
le sourire de son amour.
Abbé Maurice Zundel
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Temps de prière
Et moi, Jésus, que dois-je faire ?
A quoi m’appelles-tu pour préparer ce Noël ?
Je crois que j’ai une petite idée….
Simplement, ouvrir mes yeux tout grands, et regarder
autour de moi…..
Apprends-moi à ouvrir mes yeux !
Apprends-moi à donner de la joie !
Apprends-moi à apporter la paix ! …..
Donne-moi de croire en Toi.
Donne-moi de te dire merci ! Amen
Le 15 novembre 2024 - 3ème Dimanche de l'Avent, de Gaudete - Année C
« Que devons-nous faire ? »
Luc 3,10-18
10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
- Acclamons la Parole de Dieu
Luc 3,10-14 Que devons-nous faire?
Une question
En guise d’introduction au ministère pastoral de Jésus, Luc présente la figure de Jean le baptiseur ou le Baptiste, si l’on préfère. Il annonce avec vigueur que le Messie est là invitant au retournement du cœur et à vivre un baptême de purification. Dans l’euphorie les nouveaux convertis s’écrient : Que devons-nous faire? (Luc 3,10-14).
Se compromettre
La réponse de Jean cherche à orienter l’attention vers des actions concrètes. D’ailleurs la question qui lui est faite n’est pas : Que faudrait-il faire? avec un beau conditionnel qui permet toujours de s’en sortir, mais bien plutôt : Que devons-nous faire? Ça, c’est engageant et même compromettant.
Toutefois, ce que le récit de Luc rapporte n’est peut-être pas ce qu’on aurait souhaité comme réponse. Les consignes de Jean sont plutôt pointues et pas nécessairement dans la perspective des défis que nous avons à relever. Par ailleurs, elles comportent des appels : appel au partage pour celui qui a deux tuniques, appel à la justice pour les collecteurs d’impôts, appel à la non-violence pour les militaires. C’est déjà beaucoup.
Ce que Jean ne dit pas
Tout de même, le Baptiste laisse peut-être une autre leçon. Tout ce qu’il ne dit pas pour apprendre à vivre dans la justice et le partage, ne donne-t-il pas à comprendre que c’est à nous, maintenant, de le trouver en restant dans cette ligne de lucidité et de générosité qu’il propose. Et les occasions de le faire ne manquent pas.
La maison commune
Par exemple, il n’est que de penser à l’urgence planétaire de poser les gestes qui sauvegarderont et protégeront la maison commune qu’est la terre. À grands frais, on vient à nouveau de parler de changements climatiques, mais l’écologie n’est pas d’abord une question scientifique ou politique, elle est une question morale. C’est bien ce que martèle François avec force. Son message commence lentement à faire son chemin, il ne faudrait pas que les chrétiens soient les derniers à l’accueillir.
Le défi de faire communauté
Et il y a plus près de nous. N’y a-t-il pas nos communautés à reconstruire après l’exil de la pandémie dont on sort à grand-peine. Il est urgent de se pencher avec courage sur la question.
Il ne suffit pas de parler de regroupement de paroisses et de les coiffer du beau nom de communauté. Nous sentons bien la nécessité d’en faire de véritables communautés d’accueil et de cheminement. Nous sentons bien le besoin de faire communauté autrement.
Discerner
Mais alors que devons-nous faire? D’abord un voir, un voir courageux pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et dans la même foulée la portion d’Église où nous avons les pieds. La réponse contemporaine à la question des disciples devient alors qu’il nous faut amorcer un processus de discernement ecclésial et que nous devons le faire ensemble en synode.
Joie et courage
L’aire à battre le blé – pour reprendre l’image de Jean – a besoin d’être nettoyée (Lc 3,17). Il importe de nous y mettre avec courage, à nous de nous tenir debout, dans la joie, sans crainte nous rappelant que la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus (Phi 4,7).
Jacques Houle (conférencier canadien)
Tu n’es pas un Dieu lointain et inaccessible
Seigneur,
Tu n’es pas un Dieu lointain et inaccessible.
Je crois, au contraire,
que Tu es tout proche de moi
et que Tu habites au plus profond
de mon intimité. Je crois qu’il y a en moi un secret, un mystère
et des profondeurs insondables. Je crois que Tu es en moi
comme un appel, comme un ferment,
comme une aimantation,
comme une source cachée
qui jaillit en vie éternelle. Je crois que Ton visage
est imprimé dans mon cœur
et que mon vrai nom est caché en Toi. Je crois que Tu es le ciel
intérieur à moi-même
et qu’en moi est le sanctuaire de la divinité
et le puits de la vie éternelle.
Abbé Jules Bulliard
FORMATION ANNÉE 2024 - 2025
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